Service de documentation en études et interventions régionales - Saguenay-Lac-Saint-Jean

Commercialisation du meunier noir

Agence de gestion intégrée des ressources, . (2009). Commercialisation du meunier noir.

[thumbnail of Commercialisation_du_meunier_noir.pdf] PDF
923kB

Résumé

La crise qui sévit actuellement dans l’industrie forestière est directement liée aux problèmes planétaires que vit le grand secteur de l’industrie manufacturière en général. La forêt n’est pas l’industrie forestière, elle est un de ses intrants, une de ses composantes. Une grande partie des biens et services produits par la forêt alimente massivement l’industrie forestière, mais pas tous. Les ressources forestières ligneuses et non ligneuses, les ressources fauniques, les ressources naturelles et culturelles font toutes parties d’une seule et même famille : le milieu forestier. C’est pourquoi, il y a lieu de faire naître une industrie du milieu forestier. Ainsi, une mobilisation et une concertation doivent se concrétiser autour de cette réalité. En mettant à profit l’expertise collective des communautés locales et en l’utilisant dans la réalisation de l’ensemble des objectifs, la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean souhaite créer de nouveaux modèles de mise en valeur des ressources et des emplois en forêt.

À partir de cette prémisse de mettre en valeur les ressources de la forêt qui sont actuellement sous exploitées ou même non utilisées, une piste est rapidement sortie au niveau des ressources fauniques : les poissons non sportifs. Il est bien important de cibler ce créneau, car les espèces sportives sont déjà exploitées fortement dans bien des cas et la pêche sportive amène des retombées économiques bien plus importantes que la pêche commerciale. Cependant, la plupart des espèces non sportives sont de petite taille et présentent un potentiel de commercialisation très faible. Parmi les espèces non sportives, le meunier noir (catostomus commersonii) est celle présentant les caractéristiques les plus intéressantes.

Premièrement, il est très prolifique et se reproduit en abondance. Les essais de retrait massif expérimentés au cours de 20 dernières années ont montré qu’il pouvait se reproduire abondamment même avec un fort prélèvement. Deuxièmement, il atteint une taille très intéressante pour la commercialisation en comparaison avec les autres espèces non sportives telles que le meunier rouge, l’ouitouche ou les autres espèces de cyprinidés. Finalement, la facilité de le capturer sélectivement (au printemps) lors de la fraye avec la possibilité de remettre à l’eau les espèces sportives est un atout très important pour l’acceptabilité sociale d’une telle pêche.

La première étape de ce projet a été de faire réaliser une étude d’opportunité sur l’évaluation du potentiel de commercialisation du meunier noir. Suite à cette étude, un marché principal est priorisé : le marché nord-américain pour la consommation humaine. En effet, certains grossistes en poissons se sont montrés intéressés à voir notre produit et à le commercialiser. Pour ce qui est des autres marchés (farine animale, nourriture pour animaux domestiques, etc.), les prix sont encore plus bas, ce qui limite la possibilité de rentabiliser les opérations.

Auteur(s):Agence de gestion intégrée des ressources,
Titre:Commercialisation du meunier noir
Type de document:Rapport
Date:mai 2009
Nombre de pages:34
Sujets:Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) > Faune
Mots-clés de l'auteur:MEUNIER-NOIR, POISSON-INDESIRABLE, POISSON-NON-SPORTIF, COMMERCIALISATION, SLSJDR, DR03
Déposé par: M. Aldé Gauthier
URL:http://www.creslsj.ca/
Déposé le:31 janv. 2015 19:17
Dernière modification:14 mai 2015 15:00
Afficher les statistiques de telechargements

Éditer le document (administrateurs uniquement)

Creative Commons LicenseSauf indication contraire, les documents archivés dans le SDEIR sont rendus disponibles selon les termes de la licence Creative Commons "Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification" 2.5 Canada.

Bibliothèque Paul-Émile-Boulet, UQAC
555, boulevard de l'Université
Chicoutimi (Québec)  CANADA G7H 2B1
418 545-5011, poste 5630