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Les familles Amyot (Amiot) et Villeneuve
trouvent leur source de l'ancêtre pionnier de la Nouvelle-France, Philippe
Amyot, décédé à Québec en 1639. De ses trois fils,
un fut seigneur de Villeneuve à Sillery et un autre fut seigneur de Vincelotte
à Cap-Saint-Ignace.
L'émergence entrepreneuriale de la famille Amyot (Amiot) dit Villeneuve est
présente particulièrement avec l'industriel, homme politique et philanthrope
Georges-Élie Amyot de la Dominion Corset à Québec, qui réorganisa
la Banque Nationale du Canada au début de la décennie 1920. Ce dynamisme
se traduit aussi avec l'entrepreneur forestier et marchand Alexis Tremblay «
Kessi », le chef d'entreprise Stanley Tremblay de Tremblay Express, l'ingénieur-marchand
Thomas-Louis Villeneuve et l'ingénieur-entrepreneur Jeannot Harvey du groupe
Cegerco.
Sur la scène du peuplement, les pionniers Louis et Basile Villeneuve de la
Société des Vingt-et-Un, entraînèrent d'autres pionniers
dans leur mouvement. Aux Terres Rompues, on reconnaît Isaïe Villeneuve
avec ses 1400 acres, à Sainte-Rose-du-Nord et à Tableau, Louis et Résimond
Villeneuve et leurs enfants, de même qu'à Sainte-Anne-de-Chicoutimi
où l'on retrouve Thomas Villeneuve et sa famille. À Chicoutimi, il
y a le marchand Thomas Villeneuve et Marcelline Villeneuve, à Jonquière
figurent Basile et Éphrem Villeneuve ainsi que Anne Tremblay, à L'Anse-aux-Foins,
Aurélie Villeneuve, à Saint-Jérôme-de-Métabetchouan,
Léon Villeneuve et ses fils Basile et Claude, à Saint-Cœur-de-Marie,
Éphrem Villeneuve, à Chambord, Jules et Louis Villeneuve, à
Hébertville, Dorila Villeneuve et enfin à Roberval, à Normandin
et à Mistassini, Hubert, Séraphin, Joseph et André Villeneuve
firent œuvre de colonisation et de commerce.
La gent ecclésiastique apporte deux personnages avec le prêtre-colonisateur,
le chanoine Jean Bergeron (Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole de la
province de Québec, 1946) et Monseigneur Oscar McNicoll (Commandeur de l'Ordre
du Mérite scolaire de la province de Québec, 1958). |